Découverte No 206 / décembre 2020

La phase de mutations forcenées que nous vivons actuellement est bien sûr hautement déstabilisante ! Nous nous retrouvons contraints, sinon emprisonnés, par des obligations réitérées, dont on nous arrose de manière souvent incohérente et, de surcroît, sans que nous puissions souvent en percevoir le sens réel… Ainsi, nos fondations, nos racines, se trouvent secouées en profondeur.

Dans un tel terrain, des émotions désagréables remontent à la surface : souffrance, suspicion, crainte, ou pires encore… Inutile d’en dresser la liste, elles ont envahi notre quotidien !

Vous avancez « masqués », voire muselés, au cœur de vos valeurs les plus profondes, pris dans l’étau des limitations imposées par des experts, réels ou auto-proclamés, qui ont pris la totale maîtrise de cette crise. Il en résulte un tsunami de statistiques scabreuses et de perspectives de plus en plus sclérosantes, sinon fossilisantes.

Ainsi se trouve incroyablement illustrée la formule de Victor Hugo :
« Le plus lourd fardeau, c’est d’exister sans vivre. »

Vous voici donc immergés dans le culte de la négativité, en perte totale d’humanité et d’espoir…

La période festive pointe son nez, dans le style de Michel Berger :
« Où qu’ils aillent ils sont tristes à la fête, où qu’ils aillent ils sont seuls dans leur tête… ».

Or, plutôt que de figer nos pensées et tourner en rond autour de ces avatars, il nous serait infiniment plus précieux de nous arrêter quelques minutes pour nous poser la question essentielle aujourd’hui : et si cette crise nous offrait une authentique opportunité de nous évader de ce tissu de contraintes qui s’est constitué en nous-mêmes ?

FAITES SAUTER VOTRE CONFINEMENT INTERIEUR !

« La liberté n’est pas l’absence d’engagement, mais la capacité de choisir », suggère Paulo Coelho. Oui, aujourd’hui se présente à nous l’opportunité inédite de mettre un terme à notre propre confinement intérieur !

En effet, ne serions-nous pas prisonniers de nos croyances limitantes, qui nous imposent leur autorité et nous empêchent de vivre la vie de nos rêves ? Cette existence qui sourd au plus profond de votre cœur depuis votre plus tendre enfance et que la « raison », le mental surexploité, s’est employé à effacer, sinon à éradiquer !

Laissez-vous toucher par le bon sens de cette personne philosophe, pétrie d’humanité et de joie intérieure :

« Cette période particulière recèle une infinie et puissante richesse pour ceux qui oseront s’aventurer en territoire inconnu. Nos dirigeants, nos spécialistes, et une grande partie de nos contemporains déploient une masse énorme d’efforts pour que le monde reste comme il a été façonné. La résistance semble le seul mot d’ordre, le combat contre l’agresseur extérieur malfaisant (le diable, quoi…) monopolise toutes les réflexions et les sujets de conversations.

 » Et si la voix de la sagesse questionnait la pertinence des fondations d’un monde devenu cupide et cruel ? Une fois de plus, la seule réponse saine viendra de notre intérieur. Quoi qu’il advienne, je possède le pouvoir illimité d’interpréter cette situation et je possède le pouvoir de me transformer, à la lumière des circonstances déplaisantes, donc qui questionnent. Encore faut-il ne pas éluder ces questions…

« Ne me serais-je pas confiné depuis trop longtemps dans une existence qui n’est pas du tout la mienne ? Il existe un espace inviolable en moi, que personne ne peut souiller : ma manière de lire ce qui se déroule.
En ces jours sombres, pourquoi ne pas me demander ce qui entrave le déploiement naturel de ma vie dans ma manière de penser et, partant, d’interagir avec les autres et le monde ?

« Quelles sont donc les croyances qui confinent mon épanouissement ? »

DE L’AUTRE COTE DU MIROIR…

A la lumière ce ces propos magnifiquement transparents, je vous invite à vous questionner sur ce miroir du confinement imposé par l’autorité. Ne réveille-t-il pas quelque chose d’essentiel et d’une valeur inestimable, que vous n’êtes plus prêt à déléguer : votre liberté de penser ?

L’inspirant pacifiste Gandhi ne confiait-il pas : « Dès que quelqu’un comprend qu’il est contraire à sa dignité d’homme d’obéir à des lois injustes, aucune tyrannie ne peut l’asservir. »

Je vous invite à vous demander, en toute bienveillance, dans la perspective de Noël et des Fêtes qui arrivent, quelles sont les valeurs profondes que vous avez abandonnées ?

Sachant que la seule chose sur laquelle vous possédez un réel impact, c’est vous-même, quelles sont les croyances qui freinent votre expansion spontanée ? Prenez juste conscience que, comme une majorité, vous vous confinez vous-même depuis bien trop longtemps ! Peut-être vous appliquez-vous à plaire à votre entourage, à vous confirmer à ses attentes, oubliant ainsi inconsciemment que vous portez un masque quotidiennement. Mais pas celui dont tout le monde parle, celui qui efface votre personne et effiloche votre pouvoir de décision.

« Je n’appartiens à personne ; quand la pensée veut être libre, le corps doit l’être aussi. »
Laissez donc pénétrer en vous l’inspiration de cette phrase extraordinaire d’Alfred de Musset !

La bonne nouvelle que vous offre ce confinement si aisé et efficace de vos potentiels, c’est qu’il démontre que vous avez la même capacité de vous déconfiner.

Vous êtes libre, vous l’avez toujours été et vous le serez perpétuellement.

Envolez-vous définitivement vers votre Bonne étoile !

De l’intérieur vers l’extérieur, toujours !

« A chacun de choisir… »

Entraînement proposé :

Lors du passage entre ces deux années, je vous encourage à oeuvrer pour votre bien le plus précieux : votre santé !
Dorénavant, donnez-lui la priorité au sein de votre existence : placez-là au centre !
Réfléchissez aux actions à développer dans votre quotidien pour en prendre soin !
Quelles sont les croyances limitantes qui ont pourri votre bonheur vital jusqu’à ce jour ? Ne serait-il pas grand temps de les transmuter an croyances énergisantes, afin de booster votre vitalité ?

Offrez-vous du temps pour, tout simplement, vous sentir bien à l’intérieur de vous-même!

« La liberté, c’est l’indépendance de la pensée » Epictète

Crédit photo: Jan Alexander by pixabay

« Chanter pour ceux », Michel Berger

Qui ne veut plus jamais sourire
Et qui voit son père partout
Qui s’est construit un empire
Où qu’ils aillent
Ils sont tristes à la fête
Où qu’ils aillent
Ils sont seuls dans leur tête

Je veux chanter pour ceux
Qui sont loin de chez eux
Et qui ont dans leurs yeux
Quelque chose qui fait mal
Qui fait mal

Je veux chanter pour ceux
Qu’on oublie peu à peu
Et qui gardent au fond d’eux
Quelque chose qui fait mal
Qui fait mal

Qui a volé leur histoire
Qui a volé leur mémoire
Qui a piétiné leur vie
Comme on marche sur un miroir
Celui-là voudra des bombes
Celui-là comptera les jours
En alignant des bâtons
Comme les barreaux d’une prison

Où qu’ils aillent
Ils sont tristes à la fête
Où qu’ils aillent
Ils sont seuls dans leur tête

Je veux chanter pour ceux
Qui sont loin de chez eux
Et qui ont dans leurs yeux
Quelque chose qui fait mal